Quel lien entre formel et informel à Saint-Laurent du Maroni ? Les deux sont fortement imbriqués, que ça soit dans l’habitat, l’activité économique ou le transport.
Nous avons de nombreuses idées reçues sur le secteur informel, la première consistant à penser que les travailleurs de ce secteur ne contribuent qu’à l’économie souterraine. En fait, tout un pan du secteur informel est nécessaire au fonctionnement de nombreuses activités des saint-laurentais et vient alimenter le secteur formel ou pallier les services publics défaillants. L’exemple le plus frappant est celui des taxicos, qui sont certes informels mais qui sont utilisés chaque jour pour emmener les enfants à l’école, et les plus grands au travail.
Il arrive également qu’une même personne travaille à la fois dans le secteur formel, et dans le secteur informel. C’est par exemple le cas de cette dame que nous avons rencontrée dans le quartier spontané de Chekepatty, qui a un petit commerce informel devant chez elle, et qui tient un stand tout ce qu’il y a de plus officiel au marché de Saint-Laurent le mercredi et le samedi
