Fin 2018, l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Guyane (AUDeG) a sorti une étude de recensement du phénomène d’urbanisation spontanée en Guyane. > Cliquez ici pour télécharger le rapport d’étude
On parle de construction spontanée dès lors que le bâti a été édifié sans permis de construire.
Les chiffres sont assez édifiants : Pour ne prendre que l’ouest guyanais, à Saint-Laurent, la part du bâti spontané sur le bâti total représente 59%, et à Mana 62%.
Mais ce dont on voulait vous parler aujourd’hui, c’est le pouvoir des mots, et les multiples synonymes que l’on peut utiliser à la place d'”habitat spontané” : squat, habitat informel, illicite, illégal…
Il est assez rare que l’un ou l’autre des termes soit utilisé de manière indifférenciée par un même interlocuteur, car ils renvoient à une manière différente d’envisager et de traiter le phénomène.
Nous, on aime bien le terme “habitat spontané”, qui tend à être de plus en plus utilisé par les institutions publiques, car il véhicule une image plus positive de ces constructions, et renvoie à des capacités d’adaptation et de créativité.